samedi 18 octobre 2014

4 articles sur le krash économique à venir



8 pays sont maintenant entrés dans la déflation, 'le pire de tous les maux de l'économie'

8 des 28 pays de l'UE sont maintenant entrés dans la déflation (ce qui signifie que les produits de consommation y sont désormais moins chers que l’année dernière), ce qui ne fait qu’augmenter la pression sur la BCE pour qu’elle « fasse quelque chose ». En comparaison avec le mois d’août, les prix ont baissé dans 17 Etats membres, ils sont restés inchangés dans 2 autres et ils ont augmenté dans 9 autres.


L'expérience japonaise nous indique que la déflation est un phénomène dangereux, comme l’avait formulé Steen Jakobsen, l’économiste en chef de la banque danoise Saxo Bank:

En tant que tel, il est important de se rappeler que du point de vue d’un décideur politique, la désinflation est le pire de tous les maux de l'économie. »

En d'autres termes, on sait quand elle commence, mais jamais quand elle prendra fin.

En situation de déflation les consommateurs reportent leurs dépenses: au bout d’un an, ils peuvent acheter plus pour la même somme d'argent. Cela conduit à une augmentation des stocks pour les entreprises qui reportent également leurs achats à leur tour, parce qu'elles se retrouvent coincées avec du surstock, qui a aussi perdu de sa valeur.

Dans un environnement déflationniste, les prix continuent de baisser, sans que l’on puisse voir la fin de cette baisse. Pour certains, c’est une bonne chose, mais pour beaucoup, il n’y a là aucune raison de se réjouir. La déflation est beaucoup plus difficile à contrôler que l'inflation. Dans le cas de cette dernière, les banques centrales vont augmenter les taux d'intérêt pour contenir l'inflation. Pour juguler la déflation, il faut donc en théorie faire baisser les taux d'intérêt. Mais dans le contexte actuel, c'est impossible, les taux d'intérêt sont déjà proches de zéro à peu près partout.

Avec des taux d'intérêt bas, le seul levier qui reste à Mario Draghi est celui de l'assouplissement quantitatif, c’est-à-dire inonder le marché avec de nouveaux fonds, mais les Allemands rejettent le recours à cet outil. Pour nos voisins de l'Est, c’est l'inflation, et non pas la déflation, le véritable ennemi.

En outre, Angela Merkel a réaffirmé jeudi que la crise de l'euro n'était pas terminée. Cela ne sera possible que si les pays réduisent leurs déficits et qu’ils renforcent leurs économies, a-t-elle dit au Parlement allemand.

Cependant, il semble que réclamer de la discipline budgétaire soit trop demander pour deux des plus grandes économies de la zone euro : la France et l'Italie. Les Français ont publié cette année un budget dans lequel la limite de 3% n'est pas respectée, en violation de tous les accords. Cette semaine, on a appris que l'Italie a arrangé son bilan avec les revenus de la drogue et de la prostitution afin de ne pas enregistrer une troisième récession consécutive.

Stimuler l'économie par des investissements importants réalisés par les gouvernements est également quasiment impossible, en raison du boulet de la dette élevée que tous les pays européens traînent derrière eux. La Banque centrale européenne devra donc compter sur des mesures extraordinaires pour réduire la déflation, comme, par exemple, l'achat d'obligations à grande échelle, sans garantie que cela soit couronné de succès.

Source: Express

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Jim Rogers sonne l'alarme: 'Vendez tout et fichez le camp pour sauver votre peau'


Aux Etats-Unis, les mouvements de la bourse sont symbolisés par un taureau (bull) quand ils sont à la hausse, et par un ours (bear) quand ils sont à la baisse.



Après avoir été « bullish », c’est-à-dire haussières pendant près de 5 ans, les bourses internationales ont violemment décroché cette semaine, elles sont redevenues « bearish » (baissières).



Le retour de l'ours n'est pas une surprise pour Jim Rogers, l'investisseur international et co-fondateur renommé de Quantum Fund, qui est aussi un des intervenants favoris des chaînes dédiées à la finance des médias américains. Depuis un certain temps, Rogers mettait en garde ses auditeurs contre une violente correction des cours de la Bourse de Wall Street.



Rogers s’est toujours opposé à la politique monétaire américaine menée par l’ancien président de la Fed, Ben Bernanke, basée sur le quantitative easing, c’est-à-dire l’impression de monnaie pour stimuler la croissance économique. L’année dernière, alors qu’il participait à un atelier consacré aux perspectives économiques à Santiago du Chili, il a déclaré : « [Ben Bernanke] est un homme qui ne comprend pas l’économie, il ne comprend pas les finances, il ne comprend pas les devises, tout ce qu’il comprend, c’est l’impression d’argent. Toute sa carrière intellectuelle a été consacrée à l’étude de l’impression d’argent, et vous savez, on lui a confié les planches à billets. Et il a dit : +Je vais faire tourner les planches à billets aussi rapidement que je le peux+. »


Cette semaine, Jim Rogers n’a qu’une seule recommandation: « Vendez tout et fichez le camp pour sauver votre peau ». Ce qui signifie qu’il est urgent de se débarrasser de ses portefeuilles d'actions parce qu'il anticipe un krach. Selon Rogers, nous payons enfin les conséquences de la politique monétaire que la Fed a menée au cours des dernières années.

La vision de Rogers est évidemment une opinion subjective, mais il obtient le soutien d’un économiste très fameux pour son pessimisme, mais qui se vante d’avoir averti ses suiveurs de la crise asiatique, et de la crise financière de 2008 : Albert Edwards, le stratège de la Société Générale. Tous deux estiment que le château de cartes de la création de dettes et de l’impression de monnaie est en train de s’écrouler…


Source: Express


*****


Voici les 9 signes provenant des marchés financiers que nous n’avions pas observé depuis des années :

1 Avant la fermeture de la bourse lundi, nous avons observé les trois jours de baisse consécutifs les plus importants depuis 2011.

2 Lundi, le Standars and Poors est descendu en dessous de sa moyenne des 200 derniers jours mobiles pour la première fois depuis 2 ans. La dernière fois que cela est arrivé c’était après une série de hausses records et le S&P avait perdu 22%.

3 Cette semaine, le ratio des options à l’achat et à la vente s’est situé plus haut qu’il ne l’était lors de la faillite de Lehman Brothers en 2008. Cela signifie qu’il y a une peur généralisée à Wall Street.

4 Tout le monde regarde l’indice VIX en ce moment (ndt, le VIX est un indice de « volatilité » qui calcule la moyenne des options passées à la vente et à l’achat sur le S&P, plus il est élevé, plus cela indique que le « marché » est nerveux). Selon le Journal d’Economie Politique, le VIX a atteint son plus haut niveau depuis l’apogée de la crise de la dette en Europe. C’est un autre indicateur de la peur qui règne à Wall Street.

5 Les cours du pétrole s’effondrent. Cela s’était aussi produit en 2008 juste avant le déclenchement de la crise financière. Actuellement le cours est à son plus bas depuis plus de 2 ans.

6 Comme l’analyste Chris Kimble l’a fait remarqué, la courbe du Dow Jones a formé une figure dite « Doji Star », qui annonce un krach majeur. Nous avions aussi observé cette figure en 2007. Cela pourrait-il être une indication que nous sommes à la veille d’un énorme krach du marché boursier comme en 2008 ?

7 Les marchés canadiens font actuellement pire que les marchés américains. Ils ont actuellement chuté de plus de 10% depuis leur plus haut.

8 Les marchés européens connaissent également un mois difficile. La bourse allemande, par exemple, a perdu 10% depuis Juillet et il y a des inquiétudes grandissantes sur la santé de l’économie allemande.

9 Les riches thésaurisent massivement du cash et des métaux précieux. Un article d’un journal britannique relève que les ventes de lingots ont augmenté de 243% cette année.

Alors quelle sera la suite ?

Certains experts affirment que c’est le bon moment pour acheter des actions à un prix avantageux. USA Today a par exemple publié un article ayant pour titre : « Est-ce le moment « d’acheter la peur » ? Un expert de Wall Street répond par l’affirmative. »

Certains autres experts, cependant, pensent qu’il s’agit d’un tournant majeur à la baisse sur les marchés financiers.

Écoutons ce qu’a dit récemment Abigail Doolittle pour CNBC :


« L’analyste stratégique Abigail Doolittle est maintenant persuadée d’un krach des marchés, indiquant qu’un récent mouvement de « l’indice de la peur » à Wall Street a lancé ce scénario.
Doolittle, la fondatrice du centre sur la recherche théorique sur les pics de marché, a précédemment publié des avertissements suggérant une correction pire que celle à laquelle on s’attendait. La possibilité à long terme est une chute de 60% du S&P.
Plus tôt en Août, Doolittle avertissait de la conjonction du pic dans l’indice de volatilité du CBOE et du basculement critique de la note des bons du trésor à 10 ans. Elle a également remarqué une forte hausse du VIX alliée à des achats de lingots.
Les deux sont des indices de troubles à venir, a t-elle dit. »

Alors, qu’en pensez-vous ?Allons-nous assister à un krach majeur et à une autre crise financière ?

Où alors s’agit-il juste d’une nouvelle fausse alarme ?










*****

Mes chères contrariennes, mes chers contrariens !

Souvent, trop souvent, face à des constats implacables et sur lesquels, soit dit en passant, presque tout le monde s’accorde, il faut bien vite les relativiser afin d’introduire des « raisons d’espérer ». L’espoir. L’espoir qu’en fait le show must go on, que tout continue comme avant sur les mêmes bases.

En réalité, il n’y a plus aucune raison d’espérer car les mesures qu’il faudrait prendre ne seront jamais prises et que de toutes les façons, il est déjà trop tard.

La seule question que vous devez vous poser maintenant est quand est-ce que les marchés et la grande masse prendront conscience du fait qu’il est déjà trop tard ? Car c’est ce moment de prise de conscience collectif qui entraînera le mouvement de panique généralisé nous menant à l’effondrement inéluctable de ce monde-là.

N’imaginez pas que je sois pessimiste et vous allez vite comprendre pourquoi et à quel point je ne suis pas le seul.

Tout d’abord, progressivement mais sûrement, nous assistons actuellement graduellement certes pour le moment au commencement de cette prise de conscience généralisée. Ensuite, si je suis convaincu qu’il n’y a plus aucune raison d’espérer dans ce monde-là, notre optimisme pourra s’exprimer à sa juste valeur dans le nouveau monde de demain car c’est lui qu’il faudra édifier et construire sur des bases totalement nouvelles et je l’espère profondément plus humaines. Le monde de demain sera ce que nous en ferons mais avant de le bâtir, nous contemplerons la destruction de celui dans lequel nous vivons.

Mais quelles sont les raisons d’espérer ?


Mais aucune, encore une fois. Et c’est ça qui angoisse les gens, c’est cela qu’ils ne veulent pas entendre. Non, ce n’est pas possible, il y a bien une solution, un remède, non je refuse de croire que ce soit la fin… mais je vous le redis, il n’y a aucune raison d’espérer, il est déjà trop tard pour les réponses collectives et les solutions globales.

Le temps de la préparation individuelle est venu, celui de votre propre responsabilité. C’est à vous et pas aux autres de vous occuper de vous-même. C’est à vous de protéger vos proches et ceux que vous aimez. C’est à vous de prendre les bonnes décisions car finalement la seule raison d’espérer, et c’est tout le sens de mon engagement qui manifestement échappe au plus grand nombre, c’est que l’espoir réside en chacune et chacun de vous. L’espoir n’est pas l’État, ni les dirigeants. L’espoir c’est vous. Vous et votre prise de conscience. Si nous sommes nombreux à comprendre ce qu’il va se passer alors nous serons plus forts, plus solides pour affronter la tempête qui vient. Localement, nous pourrons agir en exprimant de la solidarité, en aidant, en aimant, en tendant la main. Être préparé n’est pas un acte égoïste. Vouloir « survivre » n’est pas mal, c’est le sens même de la vie et de l’évolution (je n’ose utiliser le terme de sélection mais pourtant la vie est une sélection).

Aucune politique économique ne peut redresser la croissance de la zone euro

Ce titre n’est pas de moi figurez-vous. Je suis innocent mais ce titre est vrai. Il est de Patrick Artus, patron de la recherche économique chez Natixis. C’est le titre de son dernier papier et il vous dit la même chose que moi.

Il est déjà trop tard. Il n’y a plus aucune raison d’espérer. S’il dit cela, il se garde bien d’aller au-delà. Car si il n’y a plus de raisons d’espérer, alors que faut-il faire ? Justement, se préparer, pas « incanter », se préparer, pas faire la danse de la croissance comme d’autres faisaient la danse de la pluie. Une fois que l’on sait que cela va mal se terminer, il faut comprendre logiquement les conséquences concrètes que cet effondrement va entraîner. Et c’est à ces conséquences concrètes que vous devez vous préparer. Laissez les autres gloser à l’infini sur ce qu’il faudrait faire, les mesures, les réformes, les changements, les voyages en car de Macron ou les cachets vendus chez Leclerc ou encore en pharmacie. Tout cela n’a plus de sens, il est déjà trop tard.

Je vous laisse lire ce papier d’Artus. Il vaut son pesant de cacahuètes et enfin il reconnaît mais surtout écrit que dans tous les cas, par l’austérité ou par la planche à billets, il est déjà trop tard.

Est-ce que l’effondrement final a commencé ?

Pour le moment, la tension monte et très fortement comme prévu. Finalement, on doute de la reprise américaine. Sans blague. Finalement, la Grèce n’est pas sauvée… Sans blague. Finalement, pour l’Espagne, l’Italie et le Portugal, cela ne va pas si bien que cela. Sans blague. Les banques restent fragiles et leurs engagements par rapport à leurs fonds propres sont d’un coefficient 30 au bas mot. En clair, quand elles ont 90 milliards d’euros de fonds propres elles ont… 2 000 milliards d’engagements (sans compter les milliers de milliards en produits dérivés) alors vous savez quoi… les cours de Bourse des actions des banques plongent à nouveau. Sans blague.
Le budget de la France n’est pas bouclé, l’Europe n’est pas contente, les Allemands excédés de payer pour tout le monde alors que leur croissance à son tour vacille. Sans blague. La BCE est impuissante et la FED veut monter ses taux… Intenable comme prévu. 
Alors maintenant, que va-t-il se passer ?

Rien de dramatique pour l’instant. Les marchés baissent fortement, avec un peu de chance nous aurons un rebond ou pas suivi d’une nouvelle baisse d’un rebond puis d’une baisse. Mais la tendance est devenue clairement baissière. Pour le moment toujours, les marchés font ce qu’ils font à chaque fois. Ils vendent les actions et achètent massivement des bons du Trésor américain. Il n’y a donc pas de défiance sur les USA mais cela commence sur la dette des pays périphériques de l’euro.

Les marchés vont tester la détermination de la BCE et là, ça passe ou ça casse. Ça peut passer si les Allemands, au dernier moment, laisse Draghi sauver les meubles en utilisant la planche à billets. Ça casse si les Allemands restent inflexibles.

Mais ne vous y trompez pas. Si ça passe cette fois, ce ne sera que partie remise, souvenez-vous de ce que je dis depuis plusieurs années et qu’Artus de Natixis vous explique aujourd’hui, soit la mort par l’austérité, soit la mort par la planche à billets. Il n’y a aucune raison d’espérer, n’en déplaise aux optimistes béats. Nous sommes à bord du Titanic et la vigie vient d’apercevoir l’iceberg. Le capitaine « optimiste » ordonne de virer de bord toute et ne veut pas admettre que la collision est inéluctable et le naufrage la conséquence inévitable du choc. Il veut encore des raisons d’espérer. Les contrariens eux, alors que tous les passagers dorment encore paisiblement et n’ont pas encore pris conscience du drame qui va se jouer dans quelques instants, sont déjà en train de se préparer. Ils sont sortis des couloirs de la 3e classe avant que les grilles ne soient fermées par un gouvernement qui vous voudra du bien (c’est la débancarisation mes chers amis), ils ont déjà enfilé quelques pulls et mis leur gilet de sauvetage (ce sont les boîtes de conserve et tout ce qui pourra vous être utile y compris le lopin de terre), ils se dirigent vers les canots de sauvetage pour prendre les rares places disponibles (c’est votre or, votre argent métal et vos actifs tangibles). Dans quelques heures, lorsque tout le monde aura compris, ce sera la curée pour une place dans un canot (l’or vaudra très cher et personne ne voudra plus vous en vendre, les banques auront fermé, les distributeurs automatiques seront mués et, au mieux, rationnés comme à Chypre).

Lors du naufrage du Titanic, qu’elles étaient donc les raisons d’espérer ?

Il est déjà trop tard pour les réponses collectives. Préparez-vous individuellement dans le cadre de votre responsabilité personnelle et restez à l’écoute.

À demain… si vous le voulez bien !!

Charles SANNAT
« À vouloir étouffer les révolutions pacifiques, on rend inévitables les révolutions violentes » (JFK)
Ceci est un article ‘presslib’, c’est-à-dire libre de reproduction en tout ou en partie à condition que le présent alinéa soit reproduit à sa suite. Le Contrarien Matin est un quotidien de décryptage sans concession de l’actualité économique édité par la société AuCOFFRE.com. Article écrit par Charles SANNAT, directeur des études économiques. Merci de visiter notre site. Vous pouvez vous abonner gratuitement www.lecontrarien.com.


Source: http://www.lecontrarien.com/


Liens connexes:


L'ancien directeur exécutif de Goldman Sachs sur les assurances vie...


Les banques centrales n’ont plus les moyens de poursuivre leur manipulation haussière des marchés d’actions (forum bancaire)








1 commentaire:

  1. Idem pour Pierre Leconte: http://www.forum-monetaire.com/
    D'où, sans doute, la raison d'être d'Ebola....

    RépondreSupprimer



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