Barack Hussein Caesar, loi martiale, business as usual...
(Plutôt que se perdre dans le dédale des lois américanistes, disons qu’il s’agirait selon l’interprétation la plus courante, mais nullement la seule, de l’équivalent US de l’article 16 de la Constitution de la Vème République française, assurant au président les pleins pouvoirs en cas de danger de sécurité nationale, ou de catastrophe nationale, – ou, comme disent deux ordonnances successives adoptées par l’administration GW Bush, en cas de “national emergencies” ou de “national disasters”).
«A Democratic congresswoman from Texas has declared “martial law” is the solution to the current partial shutdown of the federal government. The comments from Rep. Sheila Jackson Lee, D-Texas, took some listeners by surprise, since a common understanding of “martial law” would be of an authority – a president or a military commander – using military force to impose its will on an uncooperative people... [...]
Depuis 2004-2005, la tendance “baissière” extrême et historique est évidente, avec deux points extrêmes, 19% en août 2011 lors de la première crise exécutif-législatif de la dette, et 18% aujourd’hui (début octobre). Ce point historique absolu est logiquement complété par un autre record historique, pour cette même période d’octobre 2013 : 81% des Américains mécontents de leur gouvernement. Ces chiffres désignent évidemment une crise nationale de confianced'ampleur exceptionnelle du public américain vis-à-vis du pouvoir américaniste, le “centre”, dans son ensemble, et par conséquent vis-à-vis du Système. Nouvelle importante, sinon sensationnelle pour certains, mais nouvelle qui ne peut susciter aucune surprise.
L’insatisfaction du public a-t-elle pour cause cette intervention des “terroristes” ou bien le malaise et le dysfonctionnement total du gouvernement que révèle cette intervention ? On se doutera que notre religion est faite, pour le deuxième terme de l’alternative.
La seconde est simplement qu’en aucune crise, sauf les références au régime quasi-dictatorial imposé par le grand héros de la démocratie américaniste Abraham Lincoln durant la Guerre de Sécession, cette possibilité formelle de loi martiale n’avait été évoquée, même sous forme de rumeurs, à l’occasion de quelque événement que ce soit, y compris la crise du Watergate (certains avaient évoqué la possibilité d’un coup de force désespéré de Nixon avec l’une ou l’autre unité de l’armée, mais jamais l’idée d’une “loi martiale”). Cette “menace” sort du cadre habituel des jeux tactiques de pression à l'intérieur d'un désaccord business ad usual dans le pouvoir washingtonien.
Les termes sont si extrêmes dans leurs rapports qu’il n’existe plus de liens tactiques entre l’un et l’autre, et qu’on obtient plutôt une situation de complet déséquilibre entre des hypothèses d’actions radicales qui suscitent des mobilisations antagonistes, et des procédures normales qui ne sont guère influencées par les menaces radicales. Durant l’affaire syrienne, c’est la partie qui se trouvait du côté de la menace radicale (le gouvernement et son projet d’attaque) qui a du céder. Dans l’actuelle crise, les bruits de loi martiale n’ont guère modifié la position des républicains, surtout s’il se confirme qu’on s’orienterait vers un accord boiteux qui constituerait, comme dans le cas précédent d’août 2011, à ne pas résoudre la crise, mais simplement à en retarder les termes, soit de quelques mois (2011), soit de quelques semaines dans le cas présent. C’est-à-dire que la partie qu’on pourrait penser renforcée par les bruits de mesures extrêmes (loi martiale) n’apparaît pas plus renforcée pour autant par cette possibilité, dans les négociations courantes.
Son caractère d’insaisissabilité en est accru, du moins dans le chef du Système, pour appréhender cette crise jusqu’à sa résolution, – si bien qu’effectivement, une résolution de “compromis boiteux” qui ne serait qu’un report (“reculer pour mieux sauter” parce qu’il faut “parer au plus pressé”) devient la possibilité la plus forte. Si ce cas se confirme, les situations des uns et des autres seraient confirmées : puissance des “terroristes” par rapport au “parti unique“ des mandarins, irrésolution de BHO, qui n’aurait pas montré de goût particulier pour se transformer en BHC.
Une “sortie de crise” différente de ce cas classique constituerait une surprise qui ferait évoluer la situation de la crise du pouvoir d’un train de dissolution dit “de sénateur” mais tout de même de “sénateur pressé” (dissolution subreptice mais constante et de plus en plus marquée du pouvoir washingtonien) à une situation de rupture brutale ouvrant la possibilités d’effets importants... Quoi qu'il en soit, dans les deux cas la “sortie de crise” serait très temporaire et pourrait plutôt s'intituler “passager à un nouveau champ” de la même crise.
Source:
dedefensa.org
2 commentaires:
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Quel pays d'merde !
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RépondreSupprimerobama durcit le ton
http://www.7sur7.be/7s7/fr/2864/Dossier-Obama/article/detail/1721964/2013/10/12/Obama-durcit-le-ton-au-sujet-de-la-dette.dhtml