En pleine présidentielle, Benalla dégaine son arme pour un selfie... dans un restaurant
En pleine présidentielle, Benalla dégaine son arme pour un selfie https://t.co/Y5BdHnE4tc— Mediapart (@Mediapart) 24 septembre 2018
17 commentaires:
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Voici l'intégralité de l'article de Mediapart:
RépondreSupprimer"La scène a lieu dans la nuit du 28 avril 2017, au sortir d’un meeting du candidat. Le désormais célèbre ex-collaborateur d’Emmanuel Macron est sollicité pour un selfie dans un restaurant. La photo est prise, et surprise : Alexandre Benalla y brandit son arme. Problème : il n’avait pas d’autorisation de port d’armes à cette date.
Cette fois, Alexandre Benalla est pris en flagrant délit de mensonge. Le 25 juillet 2018, l’ancien collaborateur du président de la République, chargé de sa sécurité et de l’organisation de ses déplacements, sort pour la première fois de son silence pour tenter d’éteindre l’incendie déclenché par les révélations, une semaine plus tôt, de son intervention violente, hors de tout cadre, lors de la manifestation parisienne du 1er Mai.
Ce jour-là, accompagné du sulfureux intermédiaire Marc Francelet et de la communicante « Mimi » Marchand, patronne de l’agence de photo people Bestimage, l’agence préférée du couple Macron, Alexandre Benalla tente de se présenter sous un nouveau jour aux journalistes du Monde. Ces derniers lui demandent s’il était armé avant l’élection présidentielle, l’enquête ayant fait apparaître qu’il n’avait obtenu un port d’armes que le 13 octobre 2017, comme l’a confirmé Yann Drouet, ancien chef de cabinet du préfet de police de Paris, le 19 septembre devant la Commission d’enquête du Sénat. Alexandre Benalla répond par la négative au Monde. Il a fait une demande d'autorisation de port d’armes fin 2016, sans succès.
Le jeune collaborateur du président reconnaît également avoir fait la demande « d’acquérir et de détenir des armes dans le QG » d’En Marche! pendant la campagne. Demande exaucée par la préfecture de police qui lui donne « l’autorisation de détenir des armes, des Glock 17 de mémoire, mais dans le QG uniquement ».
« N’êtes-vous jamais sorti avec ? », relancent alors les journalistes. La réponse de Benalla fuse : « Non, jamais. On n’est pas mabouls, il y a un risque pour la réputation du candidat… »
Sauf qu’à le prendre au mot, Benalla s’est bien montré au moins à une reprise « maboul » pendant la campagne. La scène se passe le 28 avril 2017. Emmanuel Macron vient de lancer sa campagne de l’entre-deux-tours avec un meeting à Châtellerault. Il gagne ensuite Poitiers, à une quarantaine de minutes en voiture, pour y dormir à l’hôtel Mercure et dîner dans le restaurant attenant, Les Archives, sis dans une ancienne chapelle qui a servi un temps aux archives départementales.
« On savait qu’il viendrait, on avait été prévenus. Et vers 22 heures, un policier était passé repérer les lieux », explique à Mediapart un serveur de l’époque. Le candidat est accompagné d’une quarantaine de personnes pour ce dîner, comme le montre un document tiré de son compte de campagne. Il arrive en fin de service aux alentours de 23 heures.
Le candidat et son entourage politique sont conduits à l’étage, où ils occupent une table située dans une alcôve fermée. Les policiers qui assurent sa sécurité se trouvent à l’entrée de cette salle, où ils dînent. Enfin, des membres du service d’ordre (SO) du candidat occupent une autre table, dans une autre alcôve du restaurant.
À la fin du repas, vers minuit et demi, une jeune serveuse qui s’occupait du service de la table du SO fait un selfie avec trois de ses membres. Parmi eux, Alexandre Benalla, le « directeur de la sûreté et de la sécurité » d’En Marche!
Suite:
SupprimerUne fois la photo faite, Benalla glisse un mot à la jeune femme : une « surprise » l’attend sur le cliché, comme elle le racontera quelques minutes plus tard à son responsable. Et non des moindres : sur la photo, Alexandre Benalla a en effet dégainé son arme. Il s’agit visiblement d’un Glock, soit la marque d’arme qu’Alexandre Benalla était autorisée de détenir au sein du QG de campagne, mais absolument pas en dehors.
Lors de son audition devant la commission d'enquête du Sénat, l’ancien collaborateur d'Emmanuel Macron a aussi expliqué détenir personnellement un Glock 43, pour lequel il bénéficiait d’une autorisation de port d'armes depuis octobre 2017 dans le cadre de ses missions à l’Élysée. Cette autorisation lui a été retirée par la préfecture de police (PP) de Paris, « dès que Monsieur Benalla n’a plus exercé ses fonctions » auprès d'Emmanuel Macron, précise la PP.
Troublée mais le prenant plutôt à la rigolade, la serveuse parle de la « surprise » d’Alexandre Benalla à son supérieur direct lors du service. Elle en fait également part au directeur du restaurant. Celui-ci lui demande de voir le cliché et de ne pas le diffuser. La serveuse, qui a également fait un selfie avec Emmanuel Macron juste avant qu’il ne gagne l’hôtel, s’exécute.
Pourquoi Alexandre Benalla était-il armé pour ce déplacement du candidat et de quelle autorisation bénéficiait-il ce jour-là pour porter cette arme ? Impossible de le savoir. L’Élysée est resté mutique à nos demandes sur le sujet et Alexandre Benalla a annulé au dernier moment le rendez-vous prévu avec Mediapart, dans un hôtel du VIIIe arrondissement de Paris. Nous étions pourtant convenus de nous y retrouver, ce lundi à 16 heures, afin de lui présenter la photographie et recueillir sa version des faits.
Quelques heures plus tôt, par SMS, l’ancien collaborateur d'Emmanuel Macron nous avait juré n'avoir « jamais porté à la ceinture une arme à feu à l'extérieur du QG de campagne, les seules personnes armées étaient les policiers du SDLP qui accompagnaient le candidat ». « Je ne me suis jamais fait prendre en photo avec une quelconque arme pendant la campagne », ajoutait-il, « encore une fake news », en laissant entendre que notre photographie, qu’il n'a pas vue, n’était qu’un montage : « Je ne pense pas que vous ayez une spécialité technique en photomontage ».
Sauf qu’outre un témoignage direct de la scène, les métadonnées de la photo indiquent qu'elle a bien été prise le 29 avril 2017 à 0 h 30 depuis la caméra frontale d'un iPhone SE, aux coordonnées GPS suivantes : 46.582936,0.339956, qui correspondent bien à l’adresse du restaurant « Les Archives », 14, rue Édouard-Grimaux à Poitiers. Par ailleurs, la représentation ELA (Error Level Analysis) de l’image est uniforme et ne fait pas apparaître de zone avec un niveau de compression différent, ce qui aurait pu signifier que l’image a été retouchée.
L’avocat d’Alexandre Benalla, Me Laurent-Franck Lienard, ne s’est pas fait plus prolixe que son client sur le sujet : « J’ai autre chose à faire [que commenter nos informations] », nous a-t-il écrit, ajoutant : « Ce que vous allez publier est erroné... J’en ai eu la confirmation. » Laquelle ? Ce dernier message est resté sans réponse.
Fin:
SupprimerLors de son audition au Sénat, Alexandre Benalla n’était pas revenu sur la campagne elle-même, mais avait cependant tenu, à plusieurs reprises, des propos équivoques. Interrogé sur son autorisation de port d’armes postérieure à son arrivée à l’Élysée, le proche du président a expliqué avoir « fait une demande à titre personnel d’autorisation de port d’armes pour des motifs de défense et de sécurité personnelle ». Il a également déclaré : « Quand vous êtes en campagne, vous êtes exposé vous-même. »
Pendant la présidentielle, plusieurs épisodes avaient déjà mis l'accent sur la détention des armes par le service d'ordre d'Emmanuel Macron. Selon des informations du Parisien, Alexandre Benalla avait été surpris, le 26 novembre 2016, avec un pistolet dans son scooter, mais sans que le lien avec la campagne ne soit cette fois formellement établi.
D’après les Macron Leaks, en mars 2017, l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron a même un temps pensé qu’Alexandre Benalla détenait une autorisation de port d'armes. Le 9 mars 2017, Raphaël Coulhon, adjoint du trésorier de campagne, écrit : « Alexandre Benalla a un port d’armes, c’est sûrement aussi le cas de Christian Guedon, et peut-être Vincent Crase. Je ne sais pas s’ils sont armés au QG. »
Benalla fait à ce moment-là une demande pour le moins inhabituelle : obtenir des armes pour la campagne. Le 8 mars 2017, il fait établir un devis pour deux pistolets lanceurs de balles en caoutchouc, dix pistolets à gaz lacrymogène, un Flash-Ball, des boucliers anti-émeute… Cette demande suscite gêne et étonnement dans le staff de campagne (voir notre article ici), et aussi l’ire du directeur de campagne Jean-Marie Girier, devenu chef de cabinet de Gérard Collomb à Beauvau : « Je viens de prendre connaissance d’une commande d’armes pour le mouvement. Il est bien évidement [sic] que nous n’allons pas acheter d’armes, ou de Flash-Ball pour les 40 jours restants. Je suis surpris que nous n’ayons pas été saisis d’une telle démarche. »
Ce n’était visiblement pas la première fois qu’Alexandre Benalla et son acolyte Vincent Crase essayaient d’obtenir des armes. À tel point que le premier secrétaire général d’En Marche! et coordinateur des opérations durant la campagne, Ludovic Chaker s'en est étonné ouvertement dans un autre mail : « Nous avons déjà acquis plusieurs équipements depuis de nombreux mois, sans que cela n’émeuve personne. »
La commande d'armes n’a pas été passée. Mais Alexandre Benalla et Vincent Crase sont sans cesse revenus à la charge, en dépit du refus qui leur avait été opposé. Un nouveau devis, le 21 mars, pour du matériel Flash-Ball, a suscité de nouvelles interrogations dans le staff de campagne, notamment de la part de Grégoire Potton, alors directeur des affaires générales à En Marche! : « Reviennent à la charge pour leurs pistolets. » Potton poursuit et liste toutes les demandes inutiles des deux amateurs d’armes : « … Ça devient épuisant. » À défaut d'obtenir gain de cause, Alexandre Benalla a visiblement décidé de passer outre."
Ce Benalla est vraiment un abruti fini, tout professionnel sait que l'on ne pointe JAMAIS une arme, même déchargée sur quelqu'un, hors du contexte d'utilisation (défense et combat). Une arme n'est pas un jouet et ne doit pas être dirigée n'importe où de façon désinvolte. Même déchargée il peut toujours rester une cartouche engagée dans le canon, bref ce type mérite clairement une bonne paire de tartes dans la tronche...
RépondreSupprimerC'était exactement ma réflexion. Si on a eu une formation sérieuse sur la détention d'arme à feu, on sait qu'il ne faut jamais pointer son arme sur quelqu'un pour rire, même si elle est déchargée et même si la sûreté est engagée.
SupprimerEntièrement d'accord.
SupprimerJe plussoie totalement.
SupprimerVenant d'une famille de militaires, j'ai appris très tôt cette règle qui est d'ailleurs la première que l'on apprend, et qui est d'une logique absolue pour une personne ayant un cerveau normalement constitué (ce qui semble ne pas être le cas de ce babouin de benalla).
"'il ne faut jamais pointer son arme sur quelqu'un pour rire...et même si la sûreté est engagée."
Supprimer...D'autant plus, que le Glock en est dépourvu.
Couple agressé par Benalla (Chloé et Georgios)
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=_5tjHlRAmDo
Un taré ce type, pointer une arme sans raison, ce sont les fous qui font cela. Comme dans Taxi Driver...
RépondreSupprimerIls veulent gang banguer la toubab ? Des chauds les potes à macron ^^
RépondreSupprimerUn HS
RépondreSupprimerLe pape françois dit qu'il est le diable.
En saluant les journalistes samedi en route vers la Lituanie, François a reçu un livre sur l'ancien pape du photographe polonais Grzegorz Galazka. En recevant le grand livre, avec un Jean-Paul II rayonnant sur la couverture, François a plaisanté: "Il (Jean-Paul II) était un saint, je suis le diable." (Source), cité également par Raymond Arroyo, le Washington Post et le National Post.
- HS -
SupprimerDior en diable (automne 2018):
https://www.dior.com/beauty/en_us/fragrance-beauty/makeup/look-exclusives/dior-en-diable-fall-look-2018/fr-devilishindior-diorendiable-falllook2018.html
Voir aussi les photos durant l'été de la mode de l'église catholique avec les stars américaines.
Ils sont tous pourris jusqu'à l'os.
* Le Vatican est un royaume qui doit tomber avec la Rome actuelle (Amérique + Europe). La papauté est antichrist. Plusieurs papes se sont déjà élevés au dessus de Dieu, au point de réécrire la bible et d’idolâtrer des statues payenne. >> GUY se serait un excellent article.
* Martin Luther (protestant) avait accusé l'église catholique à l'époque d'être l'antichrist des prophéties. Il fut brûlé vif.
1Jn 2.18: Petits enfants, c'est la dernière heure, et comme vous avez appris qu'un antéchrist vient, il y a maintenant plusieurs antéchrists: par là nous connaissons que
c'est la dernière heure.
1Jn 2.22: Qui est menteur, sinon celui qui nie que Jésus est le Christ? Celui-là est l'antéchrist, qui nie le Père et le Fils.
1Jn 4.3: et tout esprit qui ne confesse pas Jésus n'est pas de Dieu, c'est celui de l'antéchrist, dont vous avez appris la venue, et qui maintenant est déjà dans le monde.
2Jn 1.7: Car plusieurs séducteurs sont entrés dans le monde, qui ne confessent point que Jésus Christ est venu en chair. Celui qui est tel, c'est le séducteur et l'antéchrist.
* Saint Père, très saint père!
Mt 23.9: Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.
Oui hotchi les robot sexuels enfants existent déja:
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=4O4AsuIKxYc
La chaine youtube est tres instructive:
https://www.youtube.com/channel/UCv_-yc055n1fxFfTYpdaKBg/videos
Benalla reçu en « guest star » à la réception de la fête nationale saoudienne au Petit Palais à Paris
RépondreSupprimerhttp://www.contre-info.com/benalla-recu-en-guest-star-a-la-reception-de-la-fete-nationale-saoudienne-au-petit-palais-a-paris
Accointance avec l’Arabie saoudite, ça ne m'étonne pas.
SupprimerBientôt on apprendra peut-être qu'il est membre d'al quaîda...
Ce monde est complètement dingue:
RépondreSupprimerLa marque "Benalla" a été déposée par une avocate
https://www.rtl.fr/actu/politique/la-marque-benalla-a-ete-deposee-par-une-avocate-7794942604