samedi 10 juillet 2021

L'Académie nationale de médecine recommande l'obligation vaccinale pour tous contre le COVID...dès 12 ans

Depuis le lancement de la campagne nationale de vaccination contre la Covid-19, l’Académie nationale de médecine s’est exprimée publiquement à 7 reprises par communiqués de presse. Elle a notamment rappelé et expliqué que seule une vaccination universelle permettrait de contrôler la pandémie au cours de l’année 2021 (14 décembre 2020) ; et que la mise en œuvre du programme de vaccination devait être accélérée (30 décembre 2020). L’Académie nationale de médecine a préconisé :

 - la vaccination de toute femme enceinte exposée ou porteuse de comorbidité (2 mars 2021) ;

 - la vaccination obligatoire contre la Covid-19 chez les professionnels de santé, le personnel des EHPAD et les auxiliaires de vie pour personnes âgées (8 mars 2021) ;

 - la nécessité de créer un passe vaccinal plutôt qu’un passe sanitaire (29 avril 2021) ; 

- l’obligation vaccinale contre la Covid-19 (25 mai 2021) ; 

- la suspension du remboursement des tests RT-PCR et des tests antigéniques pratiqués pour convenances personnelles (23 juin 2021).

 Ces prises de position ont devancé un débat qui ne doit plus être évité devant la reprise épidémique attisée par le variant Delta. Le principe d’une vaccination fondée sur le volontariat révèle aujourd’hui ses limites, ce qui compromet l’accès au niveau d’immunité collective indispensable pour éviter une recrudescence épidémique au 4ème trimestre.

 Les avis de l’Académie nationale de médecine émis depuis le lancement de la stratégie vaccinale sont confortés par l’étude de l’Institut Pasteur présentée le 29 juin 2021, concluant que la vaccination est à ce jour « l’approche la plus efficace pour contrôler l’épidémie ».

 Le lendemain, la HAS estimait, elle aussi, que « la réflexion sur l’obligation vaccinale pourrait s’étendre à l’ensemble de la population. » Différentes approches informatives et incitatives ont été développées auprès des personnes encore réticentes au vaccin de la Covid-19, sans résultats concluants. Les autorités sanitaires évoquent à présent l’éventualité d’une législation relative à l’obligation vaccinale. 

Dans ce contexte, les arguments éthiques doivent impérativement s’ajouter aux arguments de santé publique. Si la liberté individuelle doit être respectée, elle est toutefois limitée lorsqu’il y a danger pour autrui. Face à la Covid-19, la vaccination n’est pas seulement un geste civique, c’est un impératif éthique. Il importe que les décisions politiques arbitrées à la suite de la concertation en cours soient éclairées, soutenues et accompagnées par l’avis de personnalités représentatives des champs de la santé et de l’éthique et des instances représentatives de la démocratie sanitaire. 

Pour les soignants et les professionnels en charge des personnes âgées et vulnérables, l’obligation vaccinale contre la Covid-19 s’impose au regard des principes de solidarité et de réciprocité. Elle concerne aussi le personnel hospitalier paramédical et administratif, les ambulanciers, les pompiers, etc. Chaque soignant est tenu de tout mettre en œuvre afin de « surtout ne pas nuire ».

 Les médecins et pharmaciens partagent un devoir d’exemplarité vis-à-vis de leurs patients et un rôle majeur dans la promotion de la vaccination. Les principes de bienveillance et de nonmalfaisance sont au fondement de l’éthique du soin et de l’accompagnement. Mettre sciemment en péril la vie des personnes vulnérables dont on a la charge brouille le sens de l’effort collectif et compromet son efficacité. La protection des plus fragiles est une exigence démocratique à la base même du plan de lutte contre la pandémie. 

La morbidité et à la mortalité induites par les Covid-19 nosocomiaux en appellent à la responsabilité individuelle et à l’esprit d’engagement, au respect de la déontologie et des bonnes pratiques. Il devrait en être de même pour d’autres professions exercées dans un contexte qui favorise les risques de contamination. Surseoir à l’obligation vaccinale des soignants revient à consentir implicitement à de nouvelles contaminations liées aux soins.

Concernant l’ensemble de la population âgée de 12 ans et plus, l’obligation vaccinale contre la Covid-19 constitue la seule option réaliste en termes de responsabilisation personnelle et d’engagement solidaire permettant de préserver sa santé, celle des autres et de parvenir à l’immunité collective. 

L’obligation s’impose quand une vaccination efficace et bien tolérée peut maîtriser une infection sévère, potentiellement mortelle et incontrôlable par tout autre moyen. Plusieurs maladies ont justifié une telle décision en France : la variole (1902-1984), la diphtérie (1938), le tétanos (1940), la tuberculose (1950-2007), la poliomyélite (1964). Plus récemment, 11 vaccins du nourrisson ont été rendus obligatoires en 2017.

 Promouvoir l’obligation vaccinale, c’est reconnaître l’urgence d’une mobilisation de la communauté nationale dans la lutte contre un nouveau flux pandémique lié aux variants du SARSCoV-2. Cela exige un effort de communication visant les personnes isolées, vulnérables ou exclues, dépourvues de recours à une information pertinente. 

L’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie rappellent également notre devoir de solidarité internationale à l’égard des populations démunies du privilège de bénéficier de la vaccination. Pour l’Académie nationale de médecine et l’Académie nationale de pharmacie :

 - la Covid-19 réunit toutes les caractéristiques justifiant l’obligation vaccinale ;

 - le « passe vaccinal » devrait pouvoir attester du respect de cette obligation ; 

- la mise en œuvre de l’obligation vaccinale devrait s’accompagner d’une campagne nationale de communication favorisant une pédagogie ciblée de la responsabilité partagée, évitant toute stigmatisation, dans le cadre d’un engagement démocratique ;

 - la solidarité vaccinale s’impose au plan international.


Source: Académie Médecine


2 commentaires:

  1. SERMENT D’HYPOCRITE OU D’HYPOCRATE ?

    Voici un exemple de lettre-réponse à adresser à votre médecin, qui hypnotisé par le Coronacircus vous incite à la vaccination (oh le vilain) sans s’embarrasser de la notion de consentement libre et éclairé.

    Madame, Monsieur,

    J’ai bien reçu l’invitation à recevoir un vaccin ARN m contre le SRAS-CoV-2 et vous en remercie.
    Avant de prendre une quelconque décision y étant relative, j’aimerais que vous m’informiez en me répondant par écrit sur les points suivants qui me semblent fondamentaux :

    1) Me donner la liste complète des ingrédients des vaccins mis en circulation actuellement dans notre pays ;

    2) Me certifier que le vaccin que vous projetez de m’injecter ne contient pas de MRC5 (des cellules de fœtus avortés ou traces d’ADN humains), ce qui irait à l’encontre de mon éthique ;

    3) Me certifier qu’il n’y a aucun risque de réactions iatrogènes ;

    4) M’informer de toutes les contre-indications et de tous les effets secondaires potentiels, réparables ou irréparables, à court, moyen et long terme ;

    5) Me certifier de façon sans équivoque et de bonne foi, dans le respect de l’article 13 de la Convention d’Oviedo, que cette technologie n’a pas le potentiel de modifier l’ADN humain grâce à ce que l’on appelle la transcriptase inverse, qui permet explicitement le transfert d’informations de l’ARNm à l’ADN ;

    6) Me certifier que ce vaccin ne contient pas d’inserts du virus VIH ;

    7) Me certifier que le vaccin ne contient pas de puce d’Identification par Radiofréquence (RFID) ou de nanotechnologie se présentant sous une forme quelconque ;

    8) Me certifier que tous les paramètres médicaux concernant les essais et les études requis ont été satisfaits ;

    9) Me préciser quels sont les autres traitements possibles pour lutter contre le SRAS-CoV-2, en détaillant les avantages et les inconvénients de chaque traitement, au sens de l’article 2 du Code de Nuremberg.

    De plus, je vous prie de bien vouloir me répondre simplement, par oui ou par non, aux questions suivantes :
    1. Si je me fais vacciner, puis-je arrêter de porter un masque ?
    2. Si je me fais vacciner, puis-je arrêter la distanciation sociale ?
    3. Si je me fais vacciner, dois-je encore respecter le couvre-feu ?
    4. Si mes parents, mes grands-parents et moi-même sommes tous vaccinés, pouvons-nous nous étreindre à nouveau ?
    5. Si je me fais vacciner, est-ce que j’éviterai les formes graves avec hospitalisation, ainsi que la mort ?
    6. Si je me fais vacciner, serai-je contagieux pour les autres ?
    7. Si j’éprouve une réaction indésirable grave, des effets à long terme (encore inconnus) entraînant même la mort, serai-je (moi ou ma famille) indemnisé ? Et par qui ?

    D’autre part, outre vos réponses, je compte m’informer de façon contradictoire par les indications données par les laboratoires et les experts officiels du gouvernement, mais également par des scientifiques indépendants et des témoignages de personnes ayant déjà été vaccinées : ce n’est que lorsque j’aurai recueilli toutes ces informations que je serai à même de vous remettre mon consentement libre et éclairé, après avoir évalué objectivement la balance bénéfices/risques.
    Le cas échéant, je reviendrai vers vous, en ayant éventuellement sélectionné le vaccin qui me conviendrait le mieux. Je suis en parfaite santé et n’ai nullement l’intention de voyager, ce qui me permet de prendre un peu de recul afin de prendre une décision réfléchie et responsable, ayant toujours en mémoire le serment d’Hippocrate qui reste la pierre fondatrice de notre médecine : « primum non nocere ».









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  2. Cnom, Academie de medecine, APHP, les admnistrtifs de ces organimses ne sont plus que des corrompus alarmistes dont le but n'est plus de soigner mais de rentabiliser la médecine...

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