Les quelque mille pages du rapport parlementaire sur la tuerie du Bataclan continuent de parler. Les témoignages recueillis par les enquêteurs attestent d'actes de barbarie choquants. Les autorités et la presse auraient-elles tenté de les étouffer ?
Les conclusions du rapport de la commission d'enquête «relative aux moyens mis en œuvre par l'Etat pour lutter contre le terrorisme» ne sont pas seulement accablantes pour les services de renseignement français dont elles pointent les dysfonctionnements.
La commission a aussi auditionné quelque 190 personnes pendant plus de 200 heures au cours des cinq derniers mois : fonctionnaires de police, témoins, parents et proches des victimes... Et certains témoignages concordent pour corroborer ce qui n'était qu'une «rumeur», à savoir que les assaillants du Bataclan se seraient livrés sur leurs victimes à des actes de barbarie.
On m'a dit qu'on lui avait coupé les testicules, qu'on les lui avait mis dans la bouche et qu'il avait été éventré
Ainsi de ce père d'une victime du Bataclan, témoignant devant la commission et qui relate comment lui a été présenté son fils à l'Institut médico-légal de Paris : «La seule partie montrable de votre fils est son profil gauche». D'autres victimes auraient été elles éventrées et, toujours selon le rapport parlementaire, certaines auraient eu les yeux crevés ou encore énucléés.
Des témoignages d'atrocités concordants
Si d'autres personnes interrogées par la commission ne confirment pas les mutilations, tel Michel Cadot, préfet de police de Paris, qui n'infirme pas l'existence de sévices mais déclare n'avoir «aucune connaissance de ces faits» et fait valoir qu'il n'a été «trouvé sur le site aucun couteau ni aucun engin tranchant qui aurait permis ce type de mutilations», les témoignages se trouvent malgré tout corroborés et recoupés par d'autres, moins évasifs, tel celui de ce fonctionnaire de la BAC (Brigade anti-criminelle). Présent sur les lieux le 13 novembre, le policier dit alors avoir entendu des gens «gémir».
Au député membre de la commission d'enquête Alain Marsaud qui lui demande alors si les actes de torture ont bien été perpétrés au deuxième étage, le fonctionnaire de police répond par l'affirmative : «Je pense, car je suis rentré au niveau du rez-de-chaussée où il n'y avait rien de tel, seulement des personnes touchées par balles». Attestant par là de la capacité d'un policier professionnel à distinguer entre blessures par balles – même déchiquetantes – et mutilations intentionnelles des corps avec prélèvements, et à distinguer également entre plaies par armes à feu et par armes blanches.
Des femmes ont pris des coups de couteaux au niveau des appareils génitaux
Le fonctionnaire poursuit son témoignage, recoupant parfois ceux des parents de victimes :
«Des corps n'ont pas été présentés parce qu'il y a eu des gens décapités, égorgés et éviscérés».
Le policier affirme également devant Georges Fenech, le président de la commission, avoir constaté des mutilations génitales sur les femmes victimes des terroristes. Des scènes choquantes au point de faire «pleurer» et «vomir» les enquêteurs arrivés en premier sur les lieux du massacre.
Une campagne médiatique d'intimidation contre la diffusion des images et des «rumeurs»
La police avait demandé dès le 15 novembre, soit deux jours après le carnage du Bataclan de ne pas diffuser la photo de l'intérieur du bataclan, jonché de cadavres et de larges traînées de sang, traces qui pouvaient étayer visiblement l'hypothèse d'une véritable boucherie.
Et la presse et les politiques avaient alors pointé du doigt les sites alternatifs dits de «réinformation» et même les quelques médias classiques, tel la chaîne M6, qui la diffusaient, brandissant l'anathème de l'extrême-droite ou usant de l'accusation du non-respect du deuil et de la dignité des familles.
Ainsi dans un article du 18 novembre 2015, Les Inrockuptibles font un choix sélectif de retweets émanant exclusivement de compte réputés d'extrême-droite. De son côté, Le Monde se contente de façon plus modérée – avec sa neutralité de ton de quotidien de référence – d'évoquer une pratique de tabloïds britanniques indigne. Et l'alors ministre de la Justice Christiane Taubira, connue pour ses tweets au sujet du petit Aylan noyé en mer Méditerannée, déplore :
«J’ai été informée il y a quelques minutes que circulent sur internet des photos de personnes décédées. J’en appelle vraiment au respect de la dignité des personnes décédées.»
Twitter et Facebook surveillés, le débat désamorcé
La polémique se déplace ainsi opportunément de la façon dont les victimes ont été massacrées vers la controverse «faut-il ou ne faut-il pas montrer les corps ?». Et, au lieu de vérifier les informations et d'enquêter, les médias de référence préfèrent relayer les directives du ministère de l'Intérieur, qui invitent fermement les utilisateurs des réseaux sociaux et les médias alternatifs à la circonspection, voire à l'autocensure.
Twitter et Facebook, entreprises privées, se conforment alors aux requêtes du gouvernement français et bloquent les tweets incriminés, suivant la politique du «contenu retiré en fonction d'un pays».
Mais les «rumeurs» continuent malgré tout de courir sur les réseaux et les sites alternatifs. Aussi, ces dernières révélations, noyées dans le millier de pages du tome II du rapport de la commission, viennent donc renforcer la thèse de mutilations et de sévices, qui restent toujours confidentiels passés la sidération intellectuelle de masse et le choc émotionnel des attentats du 13 novembre.
Par ailleurs, après la publication du rapport de la commission d'enquête parlementaire le 5 juillet dernier, plusieurs familles ont décidé de porter plainte contre l'Etat. «On fera tout pour obtenir la condamnation de l'Etat français pour ne pas avoir empêché le passage à l'acte de terroristes dont certains étaient sous contrôle judiciaire», a ainsi déclaré Samia Maktouf, avocate des familles victimes des attaques de Paris.
Voyons maintenant la version officielle vu par les médias hexagonaux :
[Attention, les détails et récits de cet article, même s’ils ne constituent que des rumeurs, peuvent choquer]
« Tortures effroyables », « énucléations », « castration », « coups aux organes génitaux », « éviscérations »… Du Britannique Daily Mail à l’Américain Washington Times, en passant par Russia Today, plusieurs médias internationaux ont relayé depuis quelques jours ces rumeurs, reprises en France par Valeurs actuelles.
Ces allégations émanent de quelques conspirationnistes français, et évoquent des actes de torture infligés aux otages du Bataclan le soir du 13 novembre 2015, qui auraient été cachés par le gouvernement.
D’où vient la rumeur ?
Deux sites français sont à l’origine de ces rumeurs : le premier est Panamza, point de rendez-vous des conspirationnistes de tout poil, qui a publié un article à ce sujet le 13 juillet. Le second est BreizAtao, blog ultranationaliste breton tenu par Boris Le Lay, condamné en France pour antisémitisme. Ils ont, depuis, été relayés par une large part de la galaxie des sites d’extrême droite.
Leurs posts ont ensuite été repris par une journaliste du site britannique Heatstreet, Louise Mensch, qui a publié un article en un temps record. Son histoire a permis de « blanchir » ce qui n’était jusque là que quelques billets sur des blogs d’extrême-droite, lui donnant un aspect suffisemment journalistique pour qu’il soit repris ensuite par plusieurs tabloïds.
Pourquoi est-elle infondée ?
- Un témoignage d’un policier… qui n’a rien vu lui-même
Commençons par le policier, un brigadier-chef qu’on ne connaît que par ses initiales, M. T. P. Il se trouvait hors du Bataclan et évoque la chronologie des faits. C’est lui qui évoque une première fois « des personnes décapitées, égorgées, éviscérées. Il y a eu des mimiques d’actes sexuels sur des femmes et des coups de couteau au niveau des appareils génitaux. Si je ne me trompe pas, les yeux de certaines personnes ont été arrachés ».
Il donne ces détails sordides alors qu’il décrit la soirée et le fait qu’il ait essuyé des tirs, vers 21 h 57. Il estime qu’un seul terroriste lui a tiré dessus, l’autre étant alors en train de commettre des tortures au deuxième étage. Ce qui signifierait, dans la chronologie qu’il évoque, que ces actes auraient été commis en l’espace de quelques dizaines de minutes entre l’explosion d’un des terroristes au rez-de-chaussée et l’assaut par la police, à un moment où les terroristes avaient sans doute d’autres préoccupations.
Surtout, interrogé à nouveau, il précise qu’il n’a rien vu de ce qu’il décrit :
« Après l’assaut, nous étions avec des collègues au niveau du passage Saint-Pierre-Amelot lorsque j’ai vu sortir un enquêteur en pleurs qui est allé vomir. Il nous a dit ce qu’il avait vu. »
M. T. P. n’a donc rien vu lui-même, mais se repose sur le témoignage d’un autre enquêteur, qui n’est pas nommé ni identifié, et dont nous n’avons pas la version.
Il reconnaît un peu plus loin que ces éventuelles tortures n’ont pas pu avoir eu lieu au rez-de-chaussée de la salle, qu’il a visitée et « où il n’y avait rien de tel ». En outre, aucune constatation policière, aucun témoignage direct par les survivants, dont plusieurs dizaines, selon les récits des policiers qui ont donné l’assaut, se trouvaient au deuxième étage, ne viennent accréditer l’idée de ces tortures, au-delà de ces propos rapportés.
- Une lettre de parent de victime… démentie par les légistes
Second élément, évoqué par le rapporteur, Georges Fenech : la copie d’une lettre envoyée par un parent, là encore anonyme, de victime à un juge d’instruction, qui lui a été transmise. « Sur les causes de la mort de mon fils A., à l’institut médico-légal de Paris, on m’a dit, et ce, avec des réserves, compte tenu du choc que cela représentait pour moi à cet instant-là, qu’on lui avait coupé les testicules, qu’on les lui avait mis dans la bouche et qu’il avait été éventré. »
Là encore, ce parent ne précise pas qui, à l’institut médico-légal, lui aurait donné cette explication.
M. Fenech pose donc la question au préfet de police de Paris, Michel Cadot. Qui dément catégoriquement :
« Je n’ai eu aucune connaissance de ces faits, ni par l’institut médico-légal, ni par les fonctionnaires en question […]. Il n’a été retrouvé sur le site de l’attaque aucun couteau ni aucun autre engin tranchant qui aurait permis ce type de mutilations. »
Il ajoute :
« Je n’ai reçu aucun message de la sorte provenant de l’institut médico-légal ou de la direction de tutelle de la BAC [brigade anticriminalité] concernée. »
Même démenti catégorique de Christian Sainte, patron de la police judiciaire parisienne :
« Je ne dispose pas de cette information et, si ces faits avaient été établis, je pense qu’une telle information ne m’aurait pas échappé. »
Ni armes blanches, ni constats de légistes accréditant la rumeur
Ni le préfet de police de Paris, ni le patron de la police judiciaire parisienne, entendus à huis clos sous serment dans le cadre d’une commission d’enquête parlementaire, n’ont donc donné le moindre élément de confirmation.
Au contraire, ils le démentent franchement et assurent que de tels faits n’auraient pu leur échapper s’ils étaient réels.
Christian Sainte abonde d’ailleurs :
« Je précise, pour que les choses soient claires, que certains des corps retrouvés au Bataclan étaient extrêmement mutilés par les explosions et par les armes, à tel point qu’il fut parfois difficile de reconstituer les corps démembrés. Autrement dit, les blessures que décrit ce père peuvent aussi avoir été causées par des armes automatiques, par les explosions ou par les projections de clous et de boulons qui en ont résulté. »
Enfin, François Molins, procureur de la République de Paris, également interrogé, fournit un démenti tout aussi clair :
« C’est une rumeur. Les médecins légistes ont été formels : il n’y a pas eu d’acte de barbarie, pas d’utilisation, notamment, d’armes blanches. Selon un témoignage, les testicules d’une personne auraient été coupés, mais aucune constatation n’a permis de le corroborer. »
Résumons :
- Aucun témoin direct n’a fait de récit d’actes de torture, ni de corps portant des marques de torture, alors que des dizaines de personnes étaient massées partout dans le bâtiment, y compris à l’étage (la presse anglo-saxonne cite un vieux témoignage, publié au lendemain des attaques, et venu de jeunes femmes cachées dans le sous-sol du bâtiment qui parlent de cris, mais il est tout aussi indirect et peu fiable).
- La chronologie des faits et des témoignages est peu crédible : les tortures auraient été commises très rapidement, entre le moment où l’un des terroristes se fait exploser au rez-de-chaussée du bâtiment et celui où les forces de l’ordre donnent l’assaut à l’étage.
- Les deux seuls témoignages proviennent d’un policier qui raconte le récit d’un autre, non identifié, et dont rien ne permet d’accréditer le récit, et de la lettre du père d’une victime, qui ne précise pas qui lui a donné l’information. Aucun des deux n’a vu de torture ou de trace de tortures.
- Aucun constat des légistes n’accrédite la thèse de la torture, ni aucun élément matériel. Aucune arme blanche n’a été retrouvée sur place. Aucun survivant n’a fait état de tortures.
- Trois officiels (préfet de police, patron de la PJ, procureur de Paris), interrogés séparément et à plusieurs reprises, dans le cadre d’une commission d’enquête à huis clos, démentent formellement cette thèse.
Bref, rien, au-delà de ces deux récits indirects, ne vient accréditer cette rumeur.
En outre, même en adoptant le point de vue des conspirationnistes, on peine à comprendre comment l’Etat aurait fait taire des dizaines de médecins et de policiers et des centaines de témoins. Ni surtout dans quel but il aurait cherché activement à cacher un tel fait, s’agissant de terroristes auteurs de dizaines de meurtres d’innocents ce soir-là.
On l'a vu dans le cas de faits tragiques dans ce genre, il y a souvent un décalage entre les faits tels qu'ils sont décrits par les témoins et tels qu'ils apparaissent dans la version officielle. Cela était particulièrement vrai dans le cas des témoignages des pompiers du 11 septembre (et divers ingénieurs) qui contredisent formellement le rapport officiel. Ici encore, nous avons des éléments discordants. Et ceux-ci ne sont pas nouveaux.
L'article qui suit, publié le 15 novembre 2015 par Le Monde, relayait les témoignages directs de rescapés et le moins que l'on puisse dire est que la description des témoins fait bien penser à des actes de tortures:
Enfin, le 16 novembre, un autre témoignage publié par The Mirror indique que ces cris singuliers étaient également entendu par une touriste anglaise qui affirme qu'on les entendaient en l’absence de coups de feu. Elle indiqua également qu'un homme qui était à l'étage leur avait rapporté que "les terroristes avaient poignardé des gens dans l'estomac".
Alors qui croire? Des témoins qui étaient sur les lieux du drame...ou des officiels qui n'ont rien vu? Tout ceci est-il réellement un "délire complotiste" comme le pensent les médias? Pas si sûr.
Fawkes
On m'a dit qu'on lui avait coupé les testicules, qu'on les lui avait mis dans la bouche et qu'il avait été éventré
RépondreSupprimerC'est ce que faisait l'armée français aux Algériens pendant 163 ans. Donc, cet acte est signé. On reconnait un serial-killer à sa signature.
Je ne dénigre pas les français, je parle de l'armée française. Hein..??
Ce qui est signé c'est que les 3 terroristes du Bataclan sont certes français...mais d'origine algérienne.
SupprimerIls étaient jeunes mais devaient bien connaitre ces tortures jadis pratiqués par des militaires français sur des algériens. Et notez bien la phrase plus haut qui est passée inaperçue à l'époque: "des gamins qui riaient d'un rire d'adolescence en demandant à un mec de baisser son pantalon".
Non seulement cette phrase pourrait coïncider avec ce récit de testicules coupées mais cela montre bien qu'il y a eu des sévices, qu'ils sont au delà des exécutions. Qu'on ne vienne pas nous dire que cette histoire est limpide.
Personnellement, les démentis des officiels ne me semblent pas convaincants. Il y a trop de de témoignages qui indiquent le contraire.
Faut savoir Algérienne ou Marocaine? Je constate que vos propos s'alignent selon la vague du moment.
SupprimerLa vérité est là, on peut l'étouffer chez vous ou dans vos livres mais les peuples l'ont gravée dans leur mémoire. Vous pouvez essayer tant que vous le voulez de justifier ces actes, les faits sont là.
Il faut voyager un peu, c'est un conseil que je vous donne en toute amitié, sincèrement.
Les terroristes du Bataclan sont Foued Mohamed-Aggad (Son père est Algérien), Samy Amimour (Ses deux parents sont d'origine algérienne) et Ismaël Omar Mostefaï (père algérien).
SupprimerMes propos ne s'alignent sur "aucune vague du moment". Je relaie les deux versions et soulignent les incohérences. Si des militaires français ont jadis commis de tels actes en Algérie, cela pourrait aussi être symbolique pour eux de les reproduire lors des attaques du Bataclan. Cela reste bien sur purement spéculatif (mais ça se tient).
ah bon, maintenant il n'y a que des Algériens dans cet attentat? La vague du moment du moment? Mais ils sont français, et, d'après votre raisonnement, on précise l' origine selon la vague du moment. Je dois l'avouer et vous par la même occasion que c(est du français tout craché. Réveillez-vous enfin cher ami!!
SupprimerCes français qu'ils soient d'origine ? ou ? sont français avant tout! Ils ont grandis dans votre pays avec vos institutions académiques et liberticides. Aucune symbolique, je doute fort leur implication dans ces actes, la barbarie est propre aux moeurs occidentales.
Pourquoi ne pas parler de ce groupe de mercenaires décris comme caucasiens, tuant et massacrant de sang froid.
C'est le trois poids deux mesures que je souligne et constate malheureusement.
Je ne vois pas le problème au fait de préciser la nationalité et l'origine des terroristes. Je n'ai pas prétendu qu'ils ne sont pas français, je l'ai dit plus haut. Mais ses deux parents d'origine algérienne font de lui un bi-national. Alors ne me fais pas gober qu'il a renié tout son histoire sous prétexte qu'il est née en France. Un bi-national garde toujours (ou presque) un pied avec la terre de ses parents, c'est parfaitement normal (et j'en sais quelque chose).
Supprimer"je doute fort leur implication dans ces actes, la barbarie est propre aux moeurs occidentales"
Ces commentaires visant à essayer de dédouaner systématiquement les terroristes sont outranciers. Ce n'est pas l'armée française qui est allé tuer les gens au Bataclan et la barbarie, on peut la voir tous les jours en Irak ou en Syrie de la main des djihadistes.
La barbarie n'est ni occidentale ni orientale ni asiatique ni quoi que ce soit .
RépondreSupprimerElle est de nature humaine malheureusement .
"c’est précisément parce que nous sommes devenus ces barbares que la refondation de la société ne pourra se faire que par une refondation de l’esprit, au travers d’une contre-culture authentiquement résistante, antithèse de la culture dominante prétendument émancipatrice, mais en réalité mortifère et au service du marché, et qui, sous couvert de libération, détruit toutes les valeurs qui ont forgé l’ossature de l’humanité."
Supprimerj ai eu vent de ses "rumeurs", un de mes proches a perdu un tres bon ami et collegue au bataclan, sa femme rescapé a rapporté dans son recit (a ses proches)des actes de tortures (eventration,mutilations)
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